Dans les méandres de l’univers liquide, Ondulent les vagues, d’un bleu infini, Écho d’un souffle, d’une brise légère, Portant en leur sein, la danse éphémère.
Sur l’océan calme, leur rythme s’égrène, Frôlant les rivages, caressant les chaînes, Chaque onde s’élève, en un doux murmure, Éveillant les songes, dans l’âme obscure.
Tel un poète épris, elles dessinent l’horizon, Symphonie de l’eau, en douce communion, L’onde se plie, se courbe et s’étire, Emportant nos rêves, vers des terres à conquérir.
Au clair de lune, leur danse prend vie, Scintillant de reflets, sous le ciel assoupi, Éclats argentés, miroirs de l’âme, Naviguant sans fin, vers des contrées enflammées.
Et quand le temps s’épuise, et que l’aube se lève, Les ondes s’apaisent, comme un soupir qui s’achève, Mais dans leur sillage, reste l’écho d’un instant, Éternelle mélodie, dans le cœur battant.